jeudi 22 mars 2012

Tous pour le Mali debout

Tous pour le Mali debout

J'ai envie de dire à moi et à tous, sachons raison garder, même en cette période exceptionnelle de la vie du mali.
J'ai envie aussi de me poser la question suivante: S'il faut choisir entre le Mali et la démocratie, qu'allai-je choisir?
Vous l'aurez deviné : je choisirai sans réfléchir :
 LE MALI AUJOPURD'HUI, LE MALI DEMAIN, LE MALI TOUJOURS
Non, ce n’est pas un slogan creux. Nous devrions tous nous mettre derrière le Mali.
Ce n’est pas le coup d'état en tant que tel qui est à condamner ou pas, mais c'est pourquoi et comment est on arrive la?
Point besoin pour moi de revenir sur ma position exprimée avant ce jour fatidique.
Quelque soit l'issue de la situation, nous devrions rester vigilants pour aller dans le même sens: Le rétablissement de l'autorité de l'Etat et la défense de la république.
Si ATT est renversé, ce qui semble se confirmer, ne tournons pas dos à la junte militaire qui n'a fait que réaliser ce à quoi tout le monde s'attendait: la République est à terre depuis longtemps.
Si la junte a pu faire  ce que nous vivons aujourd’hui  c’est que nous intellectuels, nous politiciens avons failli à notre rôle : la gestion et la bonne gouvernance.
Allons-nous continuer nous à observer en spectateurs passifs ? Ou Allons nous agir? Et Comment?
Je ne suis pas un putschiste, mais si je dois choisir entre le Mali et la démocratie qui n'est pas un dogme ou un  fétichisme, je choisirai sans regret: LE MALI

Hier comme aujourd’hui, je continue d’assumer mes opinions, qui n'engagent que moi. Mais le plus important est que chacun de nous s'engage avec force et conviction dans tout ce qu'il fait. Nous devrions éviter de tomber dans  la même erreur du passé : c'est à dire rester passif et dire que c'est l'autre qui va régler nos problèmes.
Mon intime conviction me dit qu'il faut accompagner la junte, l’encadrer et ne pas la laisser se  décourager. Ces jeunes gens de la junte sont des maliens comme nous, et ce sont eux qui meurent sut le front pour le Mali. C’est pourquoi il faut les mettre devant leur responsabilité. Ils doivent sentir le poids du peuple sur leurs épaules.
Au delà des prières qui nous faisons chaque jour, nous devrions surtout redoubler d'ardeur.
Au dedans ou au dehors, tous debout sur les remparts avec ou contre la junte pour mourir pour le Mali et non pour un homme ou pour un régime

Yachim MAIGA
Port-Au Prince, le 22 mars 2012


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