mercredi 19 décembre 2012

Démission aux biceps du Premier Ministre Cheick Modibo Diarra

Démission aux biceps du Premier Ministre Cheick Modibo Diarra

Ce qui est arrive hier soir, prouve a suffisance que le mal du Mali n'est toujours pas diagnostique.
Et tant que nos charlatans politiciens ne trouvent la bonne potion magique, on tournera en rond:
Le choix de CMD à été une erreur de casting, est ce que nous tomberions encore dans une enieme erreur ?
Permettez moi de douter car, l...a démission forcée de CMD n'est que l'entracte de la pièce : MaliBa dans le trou.
Autre leçon a retenir: Cheick Modibo Diarra s'est humilie en déclarant a la ORTM sa démission" n’est-ce pas lui même sur les mêmes antennes de ORTM qui déclarait
un jour avant le retour de Dioncounda: qu'il ne sait pas a qui remettre sa démission?
J'aimerai bien être dans sa tête martienne hier soir pour comprendre ces deux contre vérités. Il a oublie le plus important: les conditions dans lesquelles il est arrive au pouvoir: la complicite de l'internationale comme d'ailleurs Dioncounda. La même communauté internationale l'a enlevé hier par le truchement des militaires.
Tant que nous ne trouvions pas de dirigeants légitimes du peuple on ne s'en sortira pas: Ni Dioncounda, ni CMD encore moins Aya ne sont l'émanation du peuple:
Seule une vraie révolution populaire peut sauver le Mali>
Et comme une révolution ne se décrète pas, on ne peut qu'attendre qu'elle murisse ...

Seul le Mali doit compter

Seul le Mali doit compter

La réflexion précède toujours l'action. C'est pourquoi je me permets de relativiser l’opinion selon laquelle il faut agir au lieu de parlementer.
D'ailleurs un adage oriental explicite mieux ma pensée, je cite:
"Les philosophes préparent une révolution; les fous font la révolution et les lâches s'emparent du pouvoir"
C'est certes caricaturé mais vous convenez avec moi, ...qu'avant d'agir il faut communiquer, expliquer, sensibiliser, mobiliser... et seulement agir
Aussi devrais-je dire que chaque chose a son importance
Maintenant revenant au sujet qui nous préoccupe, a savoir le départ aux biceps du désormais ex Premier Ministre CMD, je dirai simplement qu’il a raté de rentrer dans l'histoire malienne par la grande porte.
A qui la faute ? D'abord et ensuite a lui seul, qui n'a pas su tenir la perche en or que le Mali lui a envoyé dans un plateau en or au soir de sa nomination en avril 2012.
Ne nous apitoyons pas sur son cas, car il a cherché son éviction et cela devrait servir de leçons a tous les apprentis sorciers politiciens du Mali.
Tournons nous vers le futur nous avions assez perdu du temps à tergiverser et a pinailler sur les niaiseries de nos pauvres et médiocres politiciens qui, il faut le préciser sont a la base de tous nos maux et mots.
Notre patrie, le Mali, est plus important que nos dirigeants fussent ils CMD ou Dioncounda ou Aya.
Tata Bouare, la paysanne de Molodo a su bien imagé cela dans sa chanson fabuleuse au clair de lune : « Sanu negue niyo »

A quand la fin de la saison des vautours ?

A quand la fin de la saison des vautours ?
Selon Wikipedia, on attribue aux vautours, comme à beaucoup de charognards, une mauvaise réputation. Ils sont associés non seulement à la mort mais aussi à l'attente gourmande et morbide que leur proie meure. Ainsi, toujours selon Wikipedia, un vautour désigne une personne qui sait attendre que sa victime soit affaiblie et sans défense pour pouvoir la piller.
Cette réputation peu enviable, ne pourrait-elle pas s’appliquer a nos  hommes politiques, depuis un certain 17 janvier 2012 ? En effet, ce jour là, qui restera gravé dans la mémoire collective malienne, le General sans gloire ATT, signait sans se rendre compte sa mort politique. Le reste de l’histoire est chantée tous les jours. Et nos hommes politiques ne manquent pas seule une occasion pour dépecer le Mali gisant et agonisant dans le sang de ses déprédateurs. 
Le nouveau Gouvernement du revenant Django prouve si besoin est, que la fin de la saison des vautours n’est pas pour demain. Ainsi on a pu entendre le vautour en chef de la redoutable espèce COPAM incriminé le plus chanceux des chanceux Django de leur avoir offert une bien maigre part dans le partage de la proie.
Notre professeur émérite de Physiques, chef de file de la COPAM, Younous Hameye Dicko, puisque c’est de lui qu’il s’agit, à pousser l’outrecuidance jusqu'à dire au sortir de sa rencontre avec le Premier Ministre, que celui-ci leur aurait proposé d’autres postes de responsabilité aussi importants pour ses vautours affamés et tapis dans l’ombre .  Soit le ridicule ne tue plus dans ce pays, soit notre cher professeur de Physiques a perdu le nord. N’est-ce pas lui qui moralisait dans ses diatribes de nationaliste, que leur seul combat est la libération du Nord du pays aux mains des islamistes et des rebelles. Décidemment, nos hommes politiques ne finissent pas de nous surprendre.   On le sait depuis l’avènement de la démocratie au rabais en 1991, que le marécage politique malien est non seulement infesté de crocodiles mais aussi de toutes les espèces de vautours.
Django le chanceux, peut dormir tranquillement sur ses deux oreilles. Il ne sera  inquiété ni par des bruits de bottes, ni par des bruits révolutionnaires. Lui qui vient de réussir la prouesse de réunir dans le même Gouvernement  toutes les grandes familles de vautours politiques. Ce n’est certainement pas les Ibkistes, qui étaient sur leur garde jusqu'à la nomination du Premier Ministre Django Sissoko, qui me contrediront, eux qui s’en sortent avec un gros Ministère juteux ou il y a boire et a manger : l’éducation.  Une analyse à la loupe, objet de ma prochaine réflexion, montrera que presque personne n’a été oubliée, excepté, le regroupement de notre Zou national. 
Son regroupement ne s’était pas fait inviter pour prendre le peuple à témoin en criant haut et fort qu’ils n’ont pas été consultés pour la formation du Gouvernement. Est-ce une manière de réclamer leur part, ou est-ce une manière de s’autoproclamer sentinelle du Gouvernement ? L’avenir nous le dira.
Les ministres du nouveau Gouvernement, eux, sont certainement déjà à pied d’œuvre avec leurs financiers pour honorer les dernières factures de l’année budgétaire qui s’achève dans une semaine. Nous avons tous en mémoire la facture des onze millions en the et en sucre un 31 décembre d’un certain Ministre d’un certain ATT. 
Non, messieurs et mesdames les Ministres, loin de moi, toute insinuation. Les mauvaises langues disent que vous avez trouvé des caisses vides, et que d’ailleurs vous n’aurez même pas le temps de lancer et d’honorer des commandes avant le 31 décembre. Tant mieux pour nous tous, car même une infime économie de 30 millions par Ministère, suffira pour préparer la toute première triste commémoration de l’occupation de notre territoire,  le 17 janvier prochain. 
On pourra ainsi chanter la fin de la saison des vautours…C’est mon vœu le plus ardent pour l’année 2013. Mathématiquement, le nombre 13 est symbole de la Perfection dans l'Unité. N’est-ce pas, Monsieur le Président mathématicien, la bonne année pour libérer notre pays ?

Port-Au Prince, el 19 Décembre 2012
Yachim MAIGA