mercredi 19 décembre 2012

Démission aux biceps du Premier Ministre Cheick Modibo Diarra

Démission aux biceps du Premier Ministre Cheick Modibo Diarra

Ce qui est arrive hier soir, prouve a suffisance que le mal du Mali n'est toujours pas diagnostique.
Et tant que nos charlatans politiciens ne trouvent la bonne potion magique, on tournera en rond:
Le choix de CMD à été une erreur de casting, est ce que nous tomberions encore dans une enieme erreur ?
Permettez moi de douter car, l...a démission forcée de CMD n'est que l'entracte de la pièce : MaliBa dans le trou.
Autre leçon a retenir: Cheick Modibo Diarra s'est humilie en déclarant a la ORTM sa démission" n’est-ce pas lui même sur les mêmes antennes de ORTM qui déclarait
un jour avant le retour de Dioncounda: qu'il ne sait pas a qui remettre sa démission?
J'aimerai bien être dans sa tête martienne hier soir pour comprendre ces deux contre vérités. Il a oublie le plus important: les conditions dans lesquelles il est arrive au pouvoir: la complicite de l'internationale comme d'ailleurs Dioncounda. La même communauté internationale l'a enlevé hier par le truchement des militaires.
Tant que nous ne trouvions pas de dirigeants légitimes du peuple on ne s'en sortira pas: Ni Dioncounda, ni CMD encore moins Aya ne sont l'émanation du peuple:
Seule une vraie révolution populaire peut sauver le Mali>
Et comme une révolution ne se décrète pas, on ne peut qu'attendre qu'elle murisse ...

Seul le Mali doit compter

Seul le Mali doit compter

La réflexion précède toujours l'action. C'est pourquoi je me permets de relativiser l’opinion selon laquelle il faut agir au lieu de parlementer.
D'ailleurs un adage oriental explicite mieux ma pensée, je cite:
"Les philosophes préparent une révolution; les fous font la révolution et les lâches s'emparent du pouvoir"
C'est certes caricaturé mais vous convenez avec moi, ...qu'avant d'agir il faut communiquer, expliquer, sensibiliser, mobiliser... et seulement agir
Aussi devrais-je dire que chaque chose a son importance
Maintenant revenant au sujet qui nous préoccupe, a savoir le départ aux biceps du désormais ex Premier Ministre CMD, je dirai simplement qu’il a raté de rentrer dans l'histoire malienne par la grande porte.
A qui la faute ? D'abord et ensuite a lui seul, qui n'a pas su tenir la perche en or que le Mali lui a envoyé dans un plateau en or au soir de sa nomination en avril 2012.
Ne nous apitoyons pas sur son cas, car il a cherché son éviction et cela devrait servir de leçons a tous les apprentis sorciers politiciens du Mali.
Tournons nous vers le futur nous avions assez perdu du temps à tergiverser et a pinailler sur les niaiseries de nos pauvres et médiocres politiciens qui, il faut le préciser sont a la base de tous nos maux et mots.
Notre patrie, le Mali, est plus important que nos dirigeants fussent ils CMD ou Dioncounda ou Aya.
Tata Bouare, la paysanne de Molodo a su bien imagé cela dans sa chanson fabuleuse au clair de lune : « Sanu negue niyo »

A quand la fin de la saison des vautours ?

A quand la fin de la saison des vautours ?
Selon Wikipedia, on attribue aux vautours, comme à beaucoup de charognards, une mauvaise réputation. Ils sont associés non seulement à la mort mais aussi à l'attente gourmande et morbide que leur proie meure. Ainsi, toujours selon Wikipedia, un vautour désigne une personne qui sait attendre que sa victime soit affaiblie et sans défense pour pouvoir la piller.
Cette réputation peu enviable, ne pourrait-elle pas s’appliquer a nos  hommes politiques, depuis un certain 17 janvier 2012 ? En effet, ce jour là, qui restera gravé dans la mémoire collective malienne, le General sans gloire ATT, signait sans se rendre compte sa mort politique. Le reste de l’histoire est chantée tous les jours. Et nos hommes politiques ne manquent pas seule une occasion pour dépecer le Mali gisant et agonisant dans le sang de ses déprédateurs. 
Le nouveau Gouvernement du revenant Django prouve si besoin est, que la fin de la saison des vautours n’est pas pour demain. Ainsi on a pu entendre le vautour en chef de la redoutable espèce COPAM incriminé le plus chanceux des chanceux Django de leur avoir offert une bien maigre part dans le partage de la proie.
Notre professeur émérite de Physiques, chef de file de la COPAM, Younous Hameye Dicko, puisque c’est de lui qu’il s’agit, à pousser l’outrecuidance jusqu'à dire au sortir de sa rencontre avec le Premier Ministre, que celui-ci leur aurait proposé d’autres postes de responsabilité aussi importants pour ses vautours affamés et tapis dans l’ombre .  Soit le ridicule ne tue plus dans ce pays, soit notre cher professeur de Physiques a perdu le nord. N’est-ce pas lui qui moralisait dans ses diatribes de nationaliste, que leur seul combat est la libération du Nord du pays aux mains des islamistes et des rebelles. Décidemment, nos hommes politiques ne finissent pas de nous surprendre.   On le sait depuis l’avènement de la démocratie au rabais en 1991, que le marécage politique malien est non seulement infesté de crocodiles mais aussi de toutes les espèces de vautours.
Django le chanceux, peut dormir tranquillement sur ses deux oreilles. Il ne sera  inquiété ni par des bruits de bottes, ni par des bruits révolutionnaires. Lui qui vient de réussir la prouesse de réunir dans le même Gouvernement  toutes les grandes familles de vautours politiques. Ce n’est certainement pas les Ibkistes, qui étaient sur leur garde jusqu'à la nomination du Premier Ministre Django Sissoko, qui me contrediront, eux qui s’en sortent avec un gros Ministère juteux ou il y a boire et a manger : l’éducation.  Une analyse à la loupe, objet de ma prochaine réflexion, montrera que presque personne n’a été oubliée, excepté, le regroupement de notre Zou national. 
Son regroupement ne s’était pas fait inviter pour prendre le peuple à témoin en criant haut et fort qu’ils n’ont pas été consultés pour la formation du Gouvernement. Est-ce une manière de réclamer leur part, ou est-ce une manière de s’autoproclamer sentinelle du Gouvernement ? L’avenir nous le dira.
Les ministres du nouveau Gouvernement, eux, sont certainement déjà à pied d’œuvre avec leurs financiers pour honorer les dernières factures de l’année budgétaire qui s’achève dans une semaine. Nous avons tous en mémoire la facture des onze millions en the et en sucre un 31 décembre d’un certain Ministre d’un certain ATT. 
Non, messieurs et mesdames les Ministres, loin de moi, toute insinuation. Les mauvaises langues disent que vous avez trouvé des caisses vides, et que d’ailleurs vous n’aurez même pas le temps de lancer et d’honorer des commandes avant le 31 décembre. Tant mieux pour nous tous, car même une infime économie de 30 millions par Ministère, suffira pour préparer la toute première triste commémoration de l’occupation de notre territoire,  le 17 janvier prochain. 
On pourra ainsi chanter la fin de la saison des vautours…C’est mon vœu le plus ardent pour l’année 2013. Mathématiquement, le nombre 13 est symbole de la Perfection dans l'Unité. N’est-ce pas, Monsieur le Président mathématicien, la bonne année pour libérer notre pays ?

Port-Au Prince, el 19 Décembre 2012
Yachim MAIGA



vendredi 24 août 2012

Le Haut conseil islamique: Veritable maitre du jeu politique malien…

Le Haut conseil islamique 
Veritable maitre du jeu politique malien…

La création du nouveau Ministère en charge des cultes et des affaires religieuses, soulève des questions et inquiétudes dans le marigot politique malien. Nos politiques se sont-ils fait piéger ?
Où ont-ils été dépassés par les événements ?  Nos hommes politiques ne devraient-ils pas se regarder dans le miroir avant de porter le débat sur la place publique ?
Je ne marcherai pas sur des œufs pour dire que ce sont nos hommes politiques qui courtisent le Haut Conseil Islamique, le HCI,   et ce sont eux qui ont poussé, encouragé  le HCI à organiser le meeting de soutien au maintien de CMD à la primature et de Dioncounda à la Presidence.
Aussi, dirai-je qu'on ne peut pas prétendre au beurre et à l'argent du beurre.
D'un coté, les politiciens utilisent et pensent instrumentaliser le HCI, de l'autre coté, ils veulent les tenir à l’ écart de  la gestion des affaires publiques. Cela ressemble tout simplement à un marché de dupes.
N'oublions pas que le HCI est composé de cadres intellectuels comme nous tous, qui réfléchissent aussi bien sinon plus que les politiciens du Mali.
Ils, les responsables du HCI, ont compris leur place prépondérante depuis le désormais fameux meeting contre le code de la famille,  et n'ont pas hésité une seconde à prendre la perche tendue. C'est cela aussi la politique dans tous les pays du monde ou le vote peut compter. Si aux USA, un candidat ne peut pas gagner sans le puissant lobby juif, en France sans le mouvement des homosexuels, au Mali, un dirigeant devrait désormais compter avec le HCI. Cela, notre premier ministre martien, redevenu terrien, l’a vite et très bien compris.

Faisons un flash back sur le meeting d’avant-veille du nouveau gouvernement. On a vu l'armada de politiciens, même ceux qui n’ont rien à voir avec l’islam, qui se sont déplacés a ce meeting du HCI,  qui était en fait un meeting de soutien au maintien de CMD. La pression était telle que même un novice en politique, ne pouvait pas ne pas prendre en compte les recommandations du meeting. Ils étaient tous la nos braves hommes politiques au meeting, satisfaits d'y être et d’être applaudis. Enfin on nous voit au bon moment et au bon endroit, pourraient t-ils se murmurer dans cette cacophonie de discours politiques entrecoupés de psalmodies : « Allahou akbar ».
Quelque part dans l’Adrar, notre compatriote égaré, Iyad Aghaly, aussi jubilait en entendant les louanges à Dieu depuis le sud mécréant.  Tout le monde y a presque trouvé son compte dans ce meeting mémorable sauf quelques « brebis galeuses » du FDR qui n’étaient pas les bienvenues quoique ce fût le mois béni de ramadan où le pardon devrait être de mise. Bon passons, ce jour là, dans l’antre du stade du 26 Mars, les esprits n’étaient pas à la glorification de Dieu, mais bien à celle de la politique. 
   
Effectivement quelques heures plus tard, et, avant même que le meeting eut pris fin, un communiqué de la Présidence nous informait de la reconduction de CMD et de la chasse aux trésors : le dépôt de CVs des ministrables. Ils seront plus de huit cent honnêtes citoyens a se mettre a rêver durant une semaine, a la vache laitière : le gouvernement.   
Que pensaient les politiciens ? Voudraient-ils que le HCI jouera pour eux une sorte de caisse de résonnance, comme l’a toujours merveilleusement fait l’Assemblée des honorables députés ?   Oh que non, le HCI joue son jeu et le joue bien. L'évidence saute aux yeux; le HCI a demandé et a eu un Ministère, au moment même où, ironie du sort, les islamistes au nord exigent la charia. La création de ce ministère pourrait être interprétée comme une réponse positive à la demande des islamistes.
Maintenant que le HCI s'est joué de nos hommes politiques et de la manière la plus intelligente, leur réveil va être brutal. Le  Maitre du jeu c’est désormais le HCI. Une donne qui sonne comme le glas d’une mort programmée de la scène de nos hommes politiques à moins que ca ne soit  une hibernation longue et pénible.
Le vin étant tiré et bu, ceux là qui ont gagné leur strapontin dans le gouvernement CMD2 se cacheront derrière la sagesse : « ni vu, ni su, ni entendu".

Qu’on ne s’y trompe guère, le combat du HCI rejoint celui des politiques. C’est un combat de positionnement pour l’après transition, un combat de prise de pouvoir.
Une petite analyse de la composition du Gouvernement nous révèle en effet, que la bataille de positionnement sera rude entre un Premier Ministre à l’agenda politique ambitieux et un Président intérimaire qui a déjà son avenir politique derrière lui. Qu’on soit méchant ou pas, pro CMD ou pas, on se rend compte qu’il a su verrouiller tous les postes stratégiques qui pourraient compter au finish dans les élections à venir : Un de ses hommes occupe le terrain rural, qui lui tient a cœur dans son projet de société pour les élections ratées. L’avenir nous le dira si CMD mettra toutes ses énergies, et une partie importante du budget pour l’agriculture. Les paysans seront contents, et cela est une bonne chose, et ce sera comptabilisé dans la campagne électorale à venir au profit de son parti le  RPDM.  Pour ce faire il peut compter sur le soutien de son ami Bruno Maiga qui mettra à contribution les medias d’état. L’argent étant le nerf de la guerre électorale, le Ministre des finances proche des proches de la famille GMT accompagnera CMD et son Ministre de l’agriculture dans leur aide auprès des paysans qui glorifieront et à juste titre le messie CMD qui est venu sauver l’agriculture malienne. C’est cela à mon humble avis, le véritable enjeu au sortir de la transition pour CMD et cela pèserait lourdement dans le decompte des bulletins de vote.

 Quant au Président de transition, il l’est de facto après la composition du Gouvernement,  Dioncounda Traoré, essayera de son coté de faire émerger ses fervents défenseurs qui ne sont pas forcement ses camarades politiques de l’ADEMA. C’est la lecture que j’en fais avec l’arrivée d’un novice dans la gestion des affaires de l’état au département des affaires étrangères.  Dioncounda n’a pas oublié certainement les affres que ses amis de l’Adema l’ont fait subir pendant la primaire de l’Adema. Il a, avec ce pain béni de dieu, la présidence intérimaire, l’occasion de se défaire de ses « méchants amis ». Tienan Coulibaly, le promu aux affaires étrangères, pourrait dans un proche avenir chercher à fusionner son parti UDD à l’Adema pour commencer le travail de sape et de reprise en main de l’appareil de l’Adema. Il aura fort à faire dans le marigot Adema plein de caïmans aux dents longues et tranchantes.    

Comme on le voit, les trois grandes forces politiques en place,  à savoir le HCI, CMD et son parti le RPDM et Dioncounda vont se livrer une bataille féroce sans management. Et il a fallu au préalable que ces trois forces se mettent ensemble pour éliminer les autres. C’est ce qu’ils ont su faire avec la formation du gouvernement CMD 2, ou les véritables gagnants ne sont autres que les trois forces précitées, mais d’ores et déjà, il faut compter avec le HCI, le veritable maitre du jeu politique.

Yachim MAIGA

mercredi 27 juin 2012

Hymne aux habitants de GAO?

Hymne aux habitants de GAO?
Dignes héritiers de Sonni Ali Ber, d’Askia Mohamed, de Firhoum
Fils et filles de Harikoye, Gandakoye et Hakoye
Hier vous avez bravé les obus de l’ennemi,
Debout comme un seul homme,
Vous êtes partis à la rencontre de la mort,
De cette mort que vos illustres devanciers n’ont jamais fui,
Vous avez, tête haute, foncé, les mains nues,  sur l’ennemi
Qui affolé et surpris par votre courage a nulle épreuve,  
S’est mis à tirer sur vous,
Un premier martyr tombe sur le champ de l’honneur
Un deuxième martyr...
Un troisième martyr…mais rien n’y fait
Vous continuez de marcher sur l’ennemi sans jamais se retourner,
Et l’ennemi qui ne comprend toujours pas votre détermination,
Tout d’un coup, prend peur et se retranche dans ses bunkers
Et vous, nageant dans la mare de sang de vos martyrs, avancent fièrement et dignement vers l’ennemi,
Qui  sentant sa mort proche, se mit à maudire ses actes imprescriptibles
 Débile et lâche qu’il est comme toujours, l’ennemi  inventera encore
Des contes de fées pour justifier sa sale besogne, les lâches assassinats,
Mais, cette fois-ci c’en est trop,
Debout, Gao ? Jusqu'à la victoire
Je suis fier de vous.
Yachim MAIGA
Port-Au Prince, le 27 Juin 2012

jeudi 21 juin 2012

Ma prière du jour : Ce qui nous est arrivé est bien pire que ce que nous pensons

Déboussolé, déconcentré, déchanté, désabusé ;
Dans les labyrinthes d'un Mali humilié, outragé et désarticulé ;
Je me cherchais là-bas à Bamako, en vain, sans me trouver ;
J'avais honte de montrer mon nez au risque d’augmenter ma souffrance ;
Je fuyais tous ceux qui pouvaient me poser la question ;
 " Iras-tu à Ansongo cette fois-ci ?" ;
Je n’avais pas la force de répondre : « Non je n’irais pas » ;
J'avais honte qu’ils sachent que j'ai renoncé au voyage ;
Oui je suis lâche, parce que j'ai mis une croix sur le Nord ;
Oui je suis lâche, parce que j'ai renoncé à partir à Ansongo ;
Là-bas, dans le bled qui m'a vu naitre ;
Pour m'incliner sur les tombes de mon père et de ma mère;
Me prenant à penser sur ce qui m’arrivait ;
Je me suis mis à fuir tout ce qui pouvait  me rappeler le voyage au Nord ;
Des journées entières, je me refugiais dans ma chambre ;
Cherchant à réfléchir sur ce qui a pu bien nous mettre dans le tréfonds ;
Je continuais ma réflexion sans jamais la finir ; 
Ce qui est arrivé n'a 'explication que dans notre subconscient ;
Ce qui nous est arrivé est bien pire que ce que nous pensons,
Ce qui nous est arrivé n'est pas le fruit du hasard ;
Ce qui nous est arrivé, est amplement mérité….

Yachim MAIGA
Port-Au Prince, le 21 juin 2012

mercredi 20 juin 2012

A Monsieur le Premier Ministre de pleins pouvoirs : Le citoyen lambda s’interroge sur votre gestion du pouvoir

A Monsieur le Premier Ministre de pleins pouvoirs :  
Le citoyen lambda s’interroge sur votre gestion du pouvoir
Le choix porté sur votre personne pour assumer les fonctions de Premier Ministre de Pleins pouvoirs a considérablement apaisé le climat social au lendemain du Putsch du 22 mars. Rarement le choix d’une personnalité a fait l’unanimité au Mali!
Je ne trahirai pas une confidence en disant que je suis de ceux qui ont souhaité votre nomination à la primature.  En effet, je n’ai pas hésité à vous écrire personnellement, deux semaines avant que le choix ne soit porté sur vous,  pour vous demander de sacrifier votre candidature a la présidentielle afin d’être candidat à la Primature.
Monsieur le Premier Ministre, vous êtes un technocrate, un scientifique de notoriété internationale qui continue de faire notre fierté, mais chez le citoyen lambda, vous êtes aussi et avant tout le beau fils de l’ancien Président de la République, le Général Moussa TRAORE.
Au-delà de l’espoir de réconciliation d’un peuple meurtri par un demi-siècle de querelles politiques inutiles, par près de deux décennies de multipartisme chiffonné, vous représentez l’espoir pour l’avènement d’un État décomplexé où la rigueur dans la gestion des affaires publiques prendrait le pas sur le clientélisme, l’impunité, le népotisme, j’en passe.
Mais, force est de reconnaître, Monsieur le Premier Ministre, que des interrogations se posent au lendemain de la composition de votre Gouvernement, de notre Gouvernement. Le choix des hommes et des femmes a t-il été guidé par le seul souci d’une rigueur au travail et de la probité morale ou par le souci de revanche d’une ancienne classe politique sur ses tombeurs?
En effet, de la composition du Gouvernement aux récentes nominations dans l'administration, tout ou presque, sent du déjà vu; du déjà vécu du temps du régime défunt de Moussa Traoré. Le citoyen lambda qui vous observe a vite fait le raccourci entre le beau fils et le gendre. Si ce n’est pas le retour du bâton du gendre, c’est tout comme si.
Monsieur le Premier Ministre, le citoyen vous observe et ne comprend pas votre souci de vous entourer par les membres de votre famille et de votre belle famille : Le mari de votre sœur  qui avait  déjà servi sous votre grand frère comme vérificateur,  reprend du service  dans votre Gouvernement. Le frère de votre épouse, Monsieur le Premier Ministre,  qui était à vos cotés lors de votre toute première apparition en tant que chef du Gouvernement sur les antennes de l’ORTM, serait votre chef de cabinet.  Votre frère ainé, ci-devant ex Vérificateur général est nommé comme votre conseiller spécial. Ca se murmure qu’il pourrait vous être très utile, dans le depoussierement des dossiers sulfureux déclassés dans les tiroirs d’ATT et de la Justice.
Monsieur Le Premier Ministre de pleins pouvoirs, vous n’avez  pas, non plus oublié le clan de votre beau père Président Moussa Traoré : vous nommez poste pour poste, 22 ans après,  un Ministre de GMT: en effet, celui-ci dernier ministre de finances, n’avait jamais pu à son temps, juguler  les arriérés de salaires des fonctionnaires. Mais passons, ce n’était pas de sa faute, puisque la communauté internationale n’était pas aussi généreuse que maintenant.  Serait-il incontournable ou indispensable à ce point dans votre dispositif de bonne gouvernance ?  Le premier et dernier Ministre secrétaire général de Moussa Traoré est aussi rappelé sous les drapeaux pour service rendus et services à rendre. Il est bombardé, conseiller spécial auprès de vous en plus de sa fonction de Médiateur de la république,   
Une autre nomination et non des moindres est venue allongée la longue liste du retour du clan GMT au pouvoir : un communiqué du service de la Communication de la primature annonce l’arrivée du dernier secrétaire général de l'UNJM du régime défunt  GMT, membre de droit du BEC de l'UDPM, comme votre Directeur de cabinet  avec rang de Ministre. N’en déplaise aux  « niengo », Oumar Kanouté retrouve la lumière, 23 ans après dans la cage à lions. Dans le même registre, le citoyen ne peut pas passer sous silence la nomination de l’épouse de cet autre membre influent du BEC de l’UDPM, homme fort en son temps de Bougouni. Et que dire de l’entrée de l’amie de votre belle mère, Monsieur le Premier Ministre, elle, qui par le passé, a du quitter précipitamment le Mali pour échapper à une arrestation. Ne parlons même pas de ce retraité fidele parmi les fideles de GMT, et qui a repris du service, au grand dam d’une jeunesse delaissée au bord du quai pour manque d’expériences. 
Comment le citoyen lambda expliquerait-il cette autre cohabitation familiale dans le gouvernement ?  Un Ministre CNRDRE avec le mari de sa sœur pour compléter le tableau des ministres « bouranke ». Symbole de gouvernance ?  Ou symbole de changement ? Avions-nous déjà vécu une telle situation sous les trois républiques du Mali ? A ma connaissance, en dehors de la cohabitation Mande Sidibé et Modibo Sidibé entre 2000-2002, je ne trouve nulle part dans notre histoire une telle pratique. Mais , laissons ce travail aux hommes et femmes chargés d’écrire les pages récentes de notre histoire pour nous édifier.  Drôle de gouvernement composé d’hommes et de femmes intègres, dans lequel, on trouve même un beau frère d’une  Ministre de la fonction publique de Moussa Traoré. Tout un symbole de revanche ; elle qui a échappé de justesse à la vindicte populaire dans son département la veille du 26 Mars 1991.  
En continuant de disséquer la monture gouvernementale, on se rend compte qu’en plus des amis de quartier de la ville des 444 balanzans, on retrouve un Ministre qui aurait appartenu au même titre que vous Monsieur le Premier Ministre à un Conseil d’administration d’une grande banque régionale de la place. Est-ce un clin d’œil à l’associé ? Ou est-ce un clin d’œil à l’expert comptable ? 
Le citoyen pourrait presque voir dans la composition de votre gouvernement le coup du destin : la majorité des membres du Gouvernement, exception faite des protégés du  CNRDRE, ont une histoire étroite avec la famille GMT. Est-ce le début du recommencement ? Seul l’avenir nous le dira, mais bon, passons, le bon Dieu sauvera le Mali.
Monsieur le Premier Ministre, le citoyen voudrait par ailleurs comprendre deux faits extrêmement graves, jamais connus sous les cieux au Mali, qui ont entaché le début de votre gouvernance de pleins pouvoirs: L’affrontement inter armée dont le bilan officiel des morts n’est jusqu’ici pas connu par des citoyens en cette période où la transparence et la loyauté doivent être le viatique du Gouvernement de transition. Le second fait concerne l’agression physique sur la personne du Président de la République par Intérim dans l’exercice de ses fonctions et sur son lieu de travail par des manifestants. Quelle garantie la République pourrait donner à ses propres citoyens et encore moins à ses partenaires pour assurer leur sécurité?
Monsieur le Premier Ministre, le citoyen et rassortissant du Nord du Mali, est inquiet de la situation du Nord Mali et se pose des interrogations sur votre stratégie pour la reconquête des  régions du Mali aux mains de séparatistes et d’organisations terroristes? Le citoyen du Nord doute de votre engagement, aussi, serait-il bon que vous fassiez connaitre clairement votre stratégie de récupération des régions Nord du Mali à toute la population. Que chaque malien et chaque malienne sachent exactement le prix à payer et le sacrifice à consentir pour libérer la patrie.   
Monsieur Premier Ministre, j’estime dans mon for intérieur que vous n’avez nullement besoin d’un poste de strapontin, fusse t-il celui de Premier Ministre. Votre seule conviction doit vous guider dans vos actions pour apporter une solution au peuple malien meurtri et blessé dans son orgueil.
Monsieur le Premier Ministre, nous espérons que vous vous êtes bien préparé pour saisir l’opportunité de graver votre nom en lettre d’or dans l’annale de l’histoire politique contemporaine  du Mali démocratique. 
Vous ne devez pas et n’avez pas le droit d’échouer et encore moins par la faute d’un soldatesque ou de politiciens et syndicalistes qui ont montré leurs limites. Le Monde entier vous regarde! Soit que vous optiez de devenir une icône et être célébré comme un Nelson Mandela malien. Soit que vous optiez d’être mis dans la poubelle de l’histoire politique du Mali.
La transition n’est qu’à ses débuts. Si vous savez que vous n’êtes pas préparé, alors il vaut mieux demander à qui de droit de vous décharger de vos fonctions. Ainsi vous continuerez à mériter de la confiance du peuple malien, des africains et de toutes les personnes  dont vous bénéficiez de leur sympathie. /.
Port-Au Prince, le 18 Juin 2012
Yachim MAIGA

Le dialogue comme thérapie de choc

Le dialogue comme thérapie de choc

Seul le dialogue inclusif de toutes les filles et de tous les fils du pays pourrait résoudre la crise.
Ne nous leurrons pas, les autres ne viendront pas résoudre nos malheurs a notre place.
Jusque la ce sont les autres qui parlent pour nous,
Jusque la ce sont les autres qui proposent pour nous des solutions de sortie de crise ;
Jusque la, ce sont les autres qui nous disent comment nous organiser ;
Ou sont nos braves dirigeants qui ont pu et su transformer en moins d’une décennie, les berges du djoliba en un paradis terrestre par la construction de châteaux insolents?
Ou sont nos braves soldats, jadis prompts à défier de pauvres anonymes citoyens lambda dans des soirées mondaines pour des broutilles,
Ou sont nos femmes qui ont du mobiliser en une matinée,  la caution de dix millions de franc pour leur idole,  le général au pied d'argile, un jour de 2007?
Ou sont nos jeunes, véritables bêtes électorales, prêts a braver tous les dangers pour faire élire leur idole: « ATT an be sa inofe"
Levons- nous et mobilisons- nous en exigeant du Gouvernement, l'organisation d'assises nationales ou tous les enfants du pays se parleront face à face pour se réconcilier.
Oui,  nous avons besoin de nous parler et de se dire en face ce qui n'a pas marche, ce qui a marche
Oui,  nous avons besoin de nous parler pour ne pas reprendre les mêmes erreurs du passé : copinage, népotisme, affairisme, attisme, etc
Oui, nous avons besoin de se parler pour n'exclure personne
Oui, nous avons besoin de nous parler pour reconstruire notre nation dans ses fondements ;
Oui, nous avons besoin de nous parler pour se doter d'une vraie constitution qui prendra en charge la réalité géopolitique du  pays ;

C'est pourquoi il urge de convoquer des assises nationales inclusives dans les plus brefs delais.
Cette initiative devrait être prise par le Gouvernement de Cheick Modibo Diarra.
Il est temps de se parler vrai et constructif.
Le succès et la survie du Gouvernement en dépendent grandement.

Port –Au Prince, le 7 Juin 2012
Yachim MAIGA


jeudi 5 avril 2012

Lettre à mon frère Targui

Lettre à mon frère Targui

Bonjour mon frère,
Je t’écris ces quelques lignes dans l’espoir que tu me répondras
Car depuis quelques temps tu ne me réponds pas,
Je te comprends, car le 17 janvier est venu tout changer entre nous deux,
Au début, tu me disais, mon frère, tenons bon,
Mais avec ton départ précipité en dehors du mali,
Pour, me disais-tu, te mettre à l’abri de la révolte contre les « peaux blanches ».
Tu étais arrivé là-bas chez nos voisins de l’ouest,
Et tu m’as tout de suite donné signe de vie, en m’envoyant tes coordonnées,
Tu m’as même rassuré que je suis le premier à avoir tes contacts là-bas,
J’étais fier de notre amitié qui remontait à quelques années,
Te souviens tu comment a débuté notre amitié ?
C’était à la faveur de notre site préféré de discussion,
Oui, nous nous sommes rencontrés sur un forum de débat,
Notre amitié s’est tissée au cours des débats dans lesquels toi et moi avions le même combat,
 Le combat pour le Mali,
Tu aimais mes contributions et moi pareillement je raffolais tes écrits,
Une complicité tacite est tout de suite née entre nous,  
Nous nous envoyions les primeurs de nos écrits avant de les mettre sur les sites de débats;
Je me rappelle comme si c’était hier, de notre première rencontre physique à Bamako,
C’était à la faveur d’une conférence débats animée par un de nos ainés que toi et moi adoraient à la limite pour ses idées et son combat pour le Mali,
A la fin de la rencontre, je me suis approché de toi, et me présentant,
On s’était jeté l’un sur l’autre, et toute l’assistance nous regardait,
Depuis, nous avons continué notre combat commun : le combat contre la mal gouvernance,
 Hélas, ce jour maudit du 17 janvier est venu chambouler nos projets,
Tu es parti dans l’espoir de revenir, mais au dernier moment tu t’es ravisé et tu es resté là-bas loin de ton pays,     
Et moi, je continuai à échanger avec toi par la magie de la toile mondiale,  
Seulement voila, les choses commencent à se corser au nord, chez toi, chez moi,
Nos échanges deviennent rares ;
Quand je t’écris, tu prends du temps à me répondre,
Et quand tu me poses une question embarrassante, je me débine à mon tour,
A vrai dire on s’évite,
Chacun, se cachant dans son océan de questions et d’appréhensions,
Comme si chacun de nous, fuit l’autre, et pour cause,
Arriva, le vendredi ou les rebelles entrent dans ma ville Ansongo sans combat,
Tu m’envoies un message dans lequel, tu me demandais si j’ai les nouvelles d’Ansongo,
Je te réponds que oui,
Depuis, tu ne me réponds que par : oui, exact, tout à fait…
Nos relations ont basculé dans la méfiance sans que nous nous expliquions,
Sans se parler, nous nous parlons à nous même,
Tu  te demandes qui est ce qui pourrait arriver demain ?
Et moi de mon coté, la même question ?
Toi et moi, sans se parler, sommes convaincu d’une chose ;
Aucune communauté ne peut dominer l’autre
Si la situation au nord perdure, ce sera une guerre de longue haleine,
Oui, toi et moi serons dans une guerre de survie ;
Et nous devrions mener cette guerre ensemble pour gagner l'amour contre la haine
Cette guerre nous la ferons tout en évitant de tomber dans la destruction de l'autre
Oui pour la guerre de survie,
Non pour la guerre d'extermination,
Tu vois, mon frère,  toi et moi n’avons d’autre choix que de vivre ou de mourir,
Le nord est pour toi,
Le Nord est aussi pour moi,
Tu ne peux me chasser et mon non plus,
Alors, toi et moi vivrons vaille que vaille sur nos terres,
Les terres de nos ancêtres,
Penses à nos rêves communs interrompus à cause de la bêtise humaine,
Penses à tes rêves quotidiens qui sont à jamais compromis,
Penses à tes amis, voisins du quartier,
Penses à tes parents dispersés dans la nature,
Penses à tes frères, sœurs songhaï, ou bambara, qui se cachent pour souffrir sur les terres qui les vus naitre,
Oui, mon frère, je te disais que notre rôle est crucial,
Faisons quelque chose pour éviter à nos communautés,
La cruauté humaine, je veux dire le génocide à la rwandaise,
Oui mon frère Dialladjo, toi et moi n’avions jamais été aussi proche de l’irréparable,
Heureusement qu’il y a encore un grain d’espoir,
Saisissons le et disons : non à un génocide programmé,
Oui nous devrions vivre cote à cote, chacun sur ces terres, à défaut de pouvoir vivre ensemble.  
Car le plus important c’est avant tout la vie,
Et la guerre pour la vie n’a pas de prix,
Le prix de cette vie, c’est toi et moi, mon frère Assadeck.

     
Yachim Maiga
Un fils du Mali d’Haïti

Port-au Prince, le 5 avril 2012


mercredi 4 avril 2012

Sèches tes pleurs …mon fils

Sèches tes pleurs …mon fils
Pauvre Mali...
mon cœur saigne pour toi… Mali
Pauvre Mali…
 mon âme s'égare dans tes entrailles...
Tes entrailles dispersées au quatre coins du Nord et du Sud…
Tes entrailles, dont les charognards se disputent a cœur joie
Ta dépouille me suit partout...
je ne te laisserai pas dévorer par ces charognards lâches…
je me battrai pour toi...Mali
je me battrai pour toi ma fille, Oumou, inquiète depuis Fès ou tu étudies…
je me battrai pour toi Alphaga, mon garçon de 9 ans qui me demande au téléphone : papa c’est quoi la rébellion…… ?
je me battrai pour tous ces maliennes et maliens qui ont mal
je me battrai pour ma mère et mon père qui ont rejoint l'eternel….
je me battrai pour moi-même pour que je puisse partir dans mon Ansongo natal m’incliner sur les tombes de mon père et de ma mère et demander conseil et bénédictions
je me battrai pour toi… Mali d’hier
pour tout ce que tu as fait pour moi
je suis loin de toi,
mais mon cœur bat et battra toujours pour toi Mali…d’hier
Oui, tu vas sortir du tréfonds
Et quand tu relèveras la tête…
Et Tu me diras: mon fils, ca y est : sèches tes pleurs…
Plus jamais de charognards…i
(Prière du jour d'un fils du Mali en Haïti,

Disons : Non au génocide qui nous guette

Disons : Non au génocide qui nous guette

la situation est entrain de se dégénérer au nord. Plus personne ne contrôle rien: si on commence à tuer froidement des personnes comme ces deux ces deux cas Mopti dont tu parlais dans un de tes messages, ou les cas de Gao, alors on va tout droit au mur : le génocide.  N’oublions pas que c’est le 7 avril prochain que le monde va commémorer le
18 anniversaire de ce qu’il convient d’appeler : le génocide des tutsi au Rwanda.  
J’ai vraiment peur
Toutes les parties en présence sur le terrain devraient faire violence sur elles mêmes pour éviter le pire : massacre des  innocents.
Combattons la violence et la haine par l’amour en se parlant en cherchant a comprendre ce qui nous arrive.
Beaucoup de frustrations de part et d’autres, mais n’oublions pas que nous communautés du Nord
Touarègues, ou arables, au maures ou songhaï, ou peuls ou bozo ou bambara et j’en passe, nous n’avons nulle part ou aller si ce n’est resté sur les terres de nos ancêtres.
 Les rebelles qui ont pris les villes du Nord, ne peuvent être fiers de ce qu’ils endurent a la population civile
Les rebelles ne peuvent chasser les autres communautés de leurs terres, comme ces communautés ne sauraient un jour
Chasser les rebelles de leurs terres.
Le Nord n’appartient ni a Azawad ni a Gandakoye, mais le Nord appartient a nous tous
Nous n’avons pas de choix : soit nous vivons ensemble cote à cote, soit nous mourons ensemble
Aucune communauté ne peut se prévaloir la paternité a elle seule du Nord.
Gardons en mémoire la légende de Surgo nda gabibi et Disons-nous : Non au génocide qui nous guette
« Il était une fois, une jolie Princesse noire, princesse dont la beauté avait mis en concurrence plusieurs princes des contrées environnantes. L’heureux élu fut un prince targui. De l’union naquit un garçon blanc. La légende raconte que cette union fut éphémère et que de son second mariage avec un prince noir, la princesse conçut un garçon noir. A l’âge adulte un conflit de terre opposa les deux frères. Chacun décida de faire appel aux siens et un beau jour, malgré les suppliques de leur mère, l’armée blanche de l’ainé et l’armée noire du cadet, s’apprêtaient à en découdre, lorsque la malédiction divine  tomba comme un couperet. Les deux armées avec en tète les deux frères, furent transformées en pierres.  Ce sont les trois rochers en aval des chutes de Tossaye, au milieu du fleuve Niger. De très loin, les rochers, (la mère, et les deux armées) donnent la terrible image de deux troupes prêtes à en découdre, avec au milieu une femme, le sein droit tendu vers le ciel, réclamant le châtiment suprême.»

Yachim MAIGA
Port-Au Prince, 4 avril 2012